Raconter-Rencontrer
50 ANS D’ART IMPRIMÉ —EN COLLABORATION AVEC L’ATELIER DE L’ÎLE
2025
Exposition collective présentée au MAC LAU (Saint-Jérôme) du 3 juin au 21 septembre 2025.
Afin de souligner le 50e anniversaire de fondation de l’Atelier de l’Ile, centre d’artiste en art imprimé des Laurentides, l’exposition permettra d’aborder les techniques de l’estampe, son évolution, ses singularités et le dynamisme du médium en constante évolution.
ARTISTES :
Ann Karine Bourdeau Leduc
Annie Conceicao-Rivet
Véronique La Perrière
arkadi lavoie lachapelle
gabrielle larocque
Jean-Michel Leclerc
Julie Roch-Cuerrier
Isabelle Tessier
Ces souvenirs qui ne se gravent pas est une installation sculpturale qui est une rétrospective d’objets, de sculptures et d’images provenant d’œuvres réalisées au cours des 10 dernières années et qui ont été déterminantes dans le parcours artistique de l’artiste. Cette nouvelle œuvre explore avec sensibilité les notions d’architecture, de fragment, d’empreinte, de trace, de ruine et de mémoire.
À travers une juxtaposition de matériaux de construction et d’images imprimées, l’installation présente des structures à la fois en construction et en déconstruction. Les objets, quant à eux, sont présentés comme des fragments d’architecture – morceaux de mur, éclats de carrelage, moulures – figés dans le temps, porteurs d’une histoire silencieuse. Avec cette installation, Ann Karine Bourdeau Leduc explore différentes matérialités et techniques d’impression; sérigraphie, découpe au laser, pochoirs, etc. L’impression, voire l’empreinte, est réfléchie au sens élargi. Elle propose à la fois des empreintes physiques – qui sont une trace laissée par une matrice ou un moulage, mais aussi des empreintes métaphoriques – qui se creusent par les souvenirs laissés par les gens qui nous quittent.
Ces souvenirs qui ne se gravent pas prend une dimension plus personnelle et intime pour l’artiste, puisque l’installation rend hommage à sa mère récemment décédée. Fragmentée et déconstruite, l’œuvre reflète l’état émotionnel de l’artiste. Certains éléments qui composent l’installation ont été manipulés par cette dernière et de les inclure est pour l'artiste une manière de souligner l'apport d'une mère dans la carrière de sa fille. Ce travail de collecte et d’assemblage s’apparente à un processus de deuil, où l’acte artistique devient un geste de réparation. Ainsi, l’œuvre invite à une contemplation lente, presque archéologique, où chaque détail devient témoin et révélateur du processus de l’artiste.



