Temporary structures : Murs inachevés, phase II

2019

Exposition individuelle présentée du 15 février au 15 mars 2019 à la Galerie Sans Nom à Moncton, Nouveau-Brunswick.

Temporary structures : Murs inachevés, phase II est une exposition qui présente des dessins de constructions et des installations architecturales constituées principalement de matériaux manufacturés. Les images imprimées de textures portent en elles un commentaire ironique sur le caractère factice de certains matériaux de construction et de rénovation, en copiant ce qui tente d'imiter le vrai. C’est par la précarité de mes charpentes et le caractère incongru de mes compositions architecturales que je déjoue les codes du bâtiment. Mes assemblages composites et incongrus représentent des espaces et des éléments architecturaux qui s’inspirent de références anciennes et modernes. Celles-ci représentent des espaces et des éléments architecturaux dont la fonction serait vouée à l’échec. Figées à un stade indéterminé entre construction et déconstruction, elles sont privées par leur état incertain du sentiment de protection corporelle que nous procurent tous bâtiments, mais également en raison de l’absence de pérennité qui est habituellement rattachée à l'architecture.

Je remercie le Conseil des arts et des lettres du Québec pour son appui financier.

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Temporary structures : Murs inachevés, phase II is an exhibition that presents construction drawings and architectural installations consisting mainly of manufactured materials. The printed texture image-base carry in them an ironic commentary on the factitious nature of certain materials of construction and renovation, by copying what tries to imitate the true one. It is through the precariousness of its framework and the incongruous nature of its architectural compositions that Ann Karine Bourdeau Leduc thwarts the North American building codes. Her composite and incongruous assemblages represent spaces and architectural elements that are inspired by the postmodernist by the juxtaposition and the collage of ancient and modern references within her installations. These represent spaces and architectural elements whose function would be doomed to failure. Frozen at an indeterminate stage between construction and deconstruction, they are deprived by their uncertain state of the feeling of corporal protection that all buildings give us, but also because of the lack of durability which is usually attached to the architecture.

I thank the Conseil des arts et des lettres du Québec for its financial support.